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Mali (En Francais)

Au Mali les adolescents ne font pas tous la même expérience; leur expérience individuelle dépend de nombreux facteurs, à savoir le sexe, le lieu de résidence, le contexte socioculturel, la situation économique et la situation matrimoniale.

La pauvreté aggrave les défis et les risques inhérents à l’adolescence et elle contraint de nombreux parents à mettre leurs enfants au travail, souvent au prix de grands dangers. Beaucoup de filles et de garçons n’ont pas la chance de recevoir une éducation.

Dans les zones urbaines, les garçons en particulier peuvent être contraints par la pauvreté à survivre sans autre domicile que la rue.

POUR LES FILLES, MOINS DE CHANCES ET DAVANTAGE DE RISQUES. Les attentes imposées en fonction de leur sexe influent dans une large mesure sur l’expérience que tous ont de l’adolescence. Les filles sont souvent dans une position défavorisée. Quand elles atteignent la puberté, les idées préconçues à leur sujet les exposent plus que les garçons à quitter l’école, à subir des violences sexuelles ou à être mariées dès l’enfance. Les libertés et perspectives des garçons peuvent s’élargir, tandis que c’est souvent l’opposé pour les filles. Durant cette période, la différence de traitement peut devenir plus prononcée, les filles étant formées à devenir épouses et mères, et les garçons préparés à assurer la subsistance de leur famille.

L’adolescence apporte à de nombreuses filles, surtout celles qui vivent dans la pauvreté, davantage de risques et moins de liberté.

 Les filles quittent l’école en plus grand nombre que les garçons, soit parce qu’elles sont enceintes, soit pour prendre leur part des responsabilités du foyer et de l’éducation des enfants ou soigner les membres de la famille malades. Cet état de choses se traduit par les taux d’alphabétisation moins élevés des jeunes femmes.

   Au Mali, les filles croient à l’éducation, mais 72 % d’entre elles n’ont jamais été scolarisées dans les zones rurales, ou même si elles sont scolarisées , n’arrivent pas en 6ème année L’éducation est souvent interrompue par un mariage forcé ou un mariage d’enfants, par le coût et la distance des écoles secondaires, et par la coutume qui impose aux filles des zones rurales de passer une année à la ville à servir comme domestique pour gagner l’argent nécessaire à leur trousseau de mariage. “Notre village n’a jamais produit une seule diplômée. Pour nous l’éducation est un rêve lointain”, a dit une Malienne de 18 ans. “Une fille n’a pas vraiment besoin de recevoir une éducation, car elle quittera de toute manière ses parents pour fonder une famille ailleurs et les avantages de son éducation bénéficieront à d’autres”, a dit un parent. Cette manière de voir a trouvé un large écho dans la communauté.

Les filles des zones rurales travaillent dur pour contribuer aux ressources du ménage, mais leurs perspectives de sécurité économique sont limitées par leur manque d’éducation, le mariage et les maternités dès l’enfance, le manque de mobilité et la pauvreté de l’environnement rural.

En résumé, les adolescents  se présentent au Mali comme suit :

Dans les grandes villes,

1-    Les adolescents de 09 à 15 ans font,  le mendiant, les petits commerçants ambulants, les travaux d’exploitation, les apprentis chauffeurs et autres s’ils ne sont pas scolarisés.

Dans cette catégorie les jeunes adolescentes font surtout le petit commerce ou s’adonnent à la prostitution.

2-    Les adolescents de 16 à 22 et plus sont exposés au grand chômage comme dans tous les pays en voie de développement , ceux qui travaillent et sont exploités perçoivent souvent 40 dollars US par mois. D’autres n’ont de choix que l’immigration vers les pays d’Europe et d’Amérique.

Dans les zones rurales, la plupart des adolescents sont utilisés comme des bras valide pour l’agriculture (le Mali est à 80% agriculteurs) et les jeunes filles sont soumises au mariage précoce. Ici l’éducation ou l’alphabétisation ne sont des priorités.

Dans ce milieu, de nos jours à cause de l’extrême pauvreté, les adolescents s’adonnent à la migration interne (vers Bamako, les chefs lieux de région ou les zones de grande culture du coton)  et à la migration externe (vers les pays émergents d’Afrique et les pays Occidentaux d’Europe et d’Amérique.

Il est à noter que les migrations internes sont très souvent saisonnières.

One comment

  1. bonjour, vu que au Mali pres de 80% de pa population est agriculteur, pourquoi ne pas instaurer un cours d’agriculture des le primaire pour permettre a la jeunesse de bien faire ce qu’elle fait et etre plus rentable ? merci



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